No-kill d’Arudy: Le gave sauvage

Bonjour à tous,

Cette fin d’été est pour moi l’occasion de vous présenter un nouveau né: le no-kill d’Arudy.

Fruit des efforts consentis par des âmes de bonne volonté, ce parcours "prendre et relâcher" est une nouveauté 2008.

Initialement en réserve, cette portion de rivière, qui est plus exactement un bras du gave, est susceptible de reserver de belles surprises.

Petit tour d’horizon…

 

C’est aux pieds des Pyrénées que tout commence.

 

Le début du parcours donne déjà un peu le ton de ce que nous allons découvrir, à savoir un cours d’eau étroit et peu profond. Il est tout de même à noter que ces clichés datent du 25 Août 2008 donc en plein été.

 

Nous sommes tout de suite bien accueillis !

 

L’une des caractéristiques de ce no-kill est son encombrement qui lui confère un aspect authentique et tout-à-fait sauvage.

 

Quelle bouffée de chlorophylle !

 

Les accès sont relativement limités et bien signalisés.

 

La faible profondeur implique une eau très clair (quand les orages béarnais ne sont pas de la partie). Une véritable mine d’or pour les pêcheurs en nymphe à vue !

 

 De profonds trous, appelés "bleus", peuvent dépasser les deux mètres.

 

On s’imagine déjà y poser la soie.

 

Même s’il y a peu d’eau, la densité de truite est telle que chaque remous est habité.

 

Que c’est agréable, on sent déjà la fraicheur.

 

L’un des endroits typiques où tout peut basculer. Elle est peut-être là, celle que tout le monde cherche, tapie contre un bloc…

 

… ou bien la dessous, bien à l’abris des regards indiscrets. Avec toujours notre demoiselle bleue, sur sa branche, un peu comme la gardienne des lieux.

 

Il va falloir être habille, le fouetté horizontal est indispensable.

 

Habille encore, il vous faudra être, si vous souhaitez emprunter ce passage au dessus du gave, les jours de crue.

 

Sur un fil trop fin, la bataille va être rude !

 

Même en plein été, il doit y avoir près de trois mètres d’eau au milieu de ce miroir.

 

Ne l’oublions pas: nous ne sommes pas chez nous, nous ne sommes pas les propriétaires des lieux. Nous devons tous nous souvenir que si nous pouvons exercer notre passion, c’est grâce à la volonté et l’abnégation de certains, et à la générosité d’autres.

Soyons civilisés, c’est dans notre intérêt.

 

Les fruits de l’Arum tacheté viendront mettre une petite note de couleur dans toute cette verdure.

 

La pratique du wading est plutôt aisée !!!

 

Un certain sens de l’équilibre et quelques notions d’acrobatie ne seront pas superflus.

 

Le combat avec de beaux poissons ne sera pas de tout repos.

 

Une flore riche et typique vous sourira à l’image de cette Balsamine de l’Himalaya.

 

On s’y baignerait presque.

 

Chaque méandre cache un trou. Et dans chacun d’eux, tout est possible !

 

La réputation des berges empierrées n’est plus à faire.

 

C’est la dernière ligne droite !  Encore quelques exercices de souplesse (ou gamelles en ce qui me concerne !) et nous serons arrivé au lit majeur du gave d’Ossau.

 

Un joli finish, comme le bouquet final d’un feu d’artifice qui n’est jamais assez long.

 

C’est ici que prend vie le no-kill d’Arudy. Et c’est là que s’achève notre visite.

J’espère que celà vous a plu et que vous lui rendrez bientôt visite.

Ce parcours, hors norme et sans prétention, saura, à défaut de remplir vos paniers, vous apporter des émotions vert chlorophylle !

 

A très bientôt en Ossau.

2 commentaires.

  1. très bien fait ce petit reportage,ça donne envie ,si j’ai le temps j’irai faire un tour avant la fermeture

  2. Merci Vallée d’Osseau pour cette visite
    J’étais mardi soir sur le no-kill de Laruns, mais si j’avais su, j’aurai fait une visite à ce petit nouveau. Encore merci de la visite.

Commentaires clos.